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L'article 66 de la loi n°2013-672 du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires oblige les banques à informer chaque client, au moins 2 semaines avant leur débit, des frais pour incidents de paiement qu'elle s'apprête à prélever sur son compte. Un décret doit être pris pour rendre cette disposition applicable au début de l'année 2015. Dans cette attente, les informations contenues dans cette page restent d'actualité.
Les positions débitrices non autorisées et les rejets par la banque de chèques, de virements ou de prélèvements constituent des incidents de paiement. Ils génèrent des sanctions et des frais.
En cas de chèque sans provision (particuliers), la banque prévient obligatoirement le payeur du risque d'incident de paiement avant que celui-ci ne se produise effectivement. Cela permet au payeur capable de réapprovisionner son compte rapidement d'éviter l'incident de paiement.
En cas de virement ou prélèvement (particuliers) ou de dépassement d'autorisation de découvert (particuliers), la banque n'est pas obligée de prévenir le payeur de son intention de rejeter l'ordre ou de percevoir des frais de forçage.
En cas de chèque sans provision ou de prélèvement rejeté, le payeur en est informé dans des délais brefs par la banque ou par la personne désignée comme bénéficiaire du paiement.
Par contre, en cas de virement rejeté, le payeur peut demeurer tardivement dans l'ignorance de l'incident, jusqu'à consultation attentive de ses comptes.
Dès lors qu'il est informé de l'incident, le payeur doit régulariser sa situation par rapport à son Personne à qui l'on doit de l'argent ou la fourniture d'une prestation (particuliers) :
soit, après réapprovisionnement du compte, grâce à une nouvelle présentation de l'ordre de paiement,
soit par acquittement direct des sommes dues auprès du créancier, par tout moyen.
À défaut, le payeur s'expose à un procès civil (particuliers) l'opposant à son créancier et, en cas de chèque sans provision, à devenir interdit bancaire (particuliers) pendant 5 ans.
La mémoire des incidents de paiement non résolus peut être conservée :
dans les fichiers privés de la banque concernée,
dans le fichier central des chèques (particuliers) (FCC) et le fichier national des chèques irréguliers (particuliers) (FNCI), en cas de chèque sans provision,
dans le fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (particuliers) (FICP), en cas d'impayés relatifs à des échéances de crédit.
Après régularisation, la mémoire des incidents de paiement ne peut plus être conservée que dans les fichiers privés de la banque.
L'ensemble des frais perçus par l'établissement bancaire ne peut excéder un certain plafond en fonction du montant du chèque rejeté :
Montant du chèque rejeté |
Frais maximum |
---|---|
Inférieur ou égal à 50 € |
30 € |
Supérieur à 50 € |
50 € |
Dans ces frais sont compris la facturation des divers courriers relatifs à l'incident de paiement et adressés par la banque.
À noter : constitue un incident de paiement unique le rejet d'un chèque présenté à plusieurs reprises dans les 30 jours suivant le premier rejet.
Le montant des frais bancaires ne peut pas excéder le montant de l'ordre de paiement rejeté et est plafonné à 20 €.
Des frais pour dépassement de découvert autorisé peuvent être perçus par l'établissement bancaire, dans les limites suivantes.
Situation financière du client |
Frais maximum par opération |
Frais maximum par mois |
---|---|---|
Bonne |
8 € |
80 € |
Fragile |
4 € |
20 € |
À noter : sont considérées en situation financière fragile, les personnes reconnues surendettées (particuliers) ou bénéficiaires du service bancaire de base suite à un refus d'ouverture de compte bancaire. (particuliers)
2, place du Général Leclerc
14370 ARGENCES
02 31 27 90 60
Ouvert
Lundi : 9h-12h
Mardi : 9h-12h / 14h-18h30
Mercredi : 9h-12h / 14h-17h
Jeudi : 9h-12h / 14h-17h
Vendredi : 9h-12h / 14h-16h30