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Le projet de loi pour la croissance, l'activité et l'égalité des chances économiques prévoit des dispositions qui vont modifier des dispositions évoquées sur cette page.
Cette page fera l'objet d'une mise à jour à partir de l'entrée en vigueur des dispositions qui la concerne.
Dans l'attente, les informations diffusées sur cette page sont toujours en vigueur.
Lorsqu'un juge remet en cause un licenciement pour motif personnel, les conséquences de sa décision varient selon que le licenciement a été déclaré nul, injustifié ou irrégulier.
le licenciement pour motif personnel est déclaré nul dans les cas suivants :
en cas de licenciement discriminatoire,
si le licenciement est prononcé sans respecter la protection accordée à certains salariés.
Le licenciement est injustifié (ou sans cause réelle et sérieuse) lorsque le motif économique à l'origine du licenciement est invalidé par le juge.
Le licenciement est irrégulier lorsque la procédure n'a pas été respectée, mais qu'elle ne suffit pas à annuler ou à priver de cause réelle et sérieuse le licenciement.
Le salarié peut demander sa réintégration dans son emploi ou, à défaut, dans un emploi équivalent. L'employeur ne peut pas s'y opposer (sauf si la réintégration est impossible).
La réintégration dans l'entreprise est possible, sur proposition du juge, uniquement dans les conditions cumulatives suivantes :
si le salarié a au moins 2 ans d'ancienneté,
l'entreprise emploie au moins 11 salariés,
ni l'employeur, ni le salarié ne s'oppose à la réintégration.
La loi ne prévoit pas la possibilité de réintégrer le salarié en cas de simple irrégularité de la procédure de licenciement.
Si le salarié est réintégré dans l'entreprise, il a droit au paiement d'une somme correspondant à la réparation de la totalité du préjudice subi au cours de la période qui s'est écoulée entre la rupture et sa réintégration, dans la limite du montant des salaires dont il a été privé.
S'il refuse la réintégration (ou qu'elle est impossible), il a droit aux indemnités suivantes :
indemnité de licenciement, indemnités compensatrices de préavis et de congés payés,
indemnité réparant l'intégralité du préjudice, dont le montant est fixé à 6 mois de salaire minimum,
en cas de non-respect de la procédure de licenciement, indemnité réparant le préjudice causé par cette irrégularité.
Le représentant du personnel qui ne réintègre pas l'entreprise a également droit à une indemnité égale au montant des rémunérations qu'il aurait dû percevoir entre son éviction et l'expiration de la période de protection en cours.
Si le salarié n'est pas réintégré, il perçoit les indemnités suivantes :
indemnités de licenciement, indemnités compensatrices de préavis et de congés payés,
une indemnité dont le montant, déterminé par le juge, est fixé soit aux 6 derniers mois de salaire minimum si le salarié a au moins 2 ans d'ancienneté dans une entreprise d'au moins 11 salariés, soit, à défaut, en fonction du préjudice subi.
Le salarié a droit au bénéfice d'une indemnité dont le montant, déterminé par le juge, est fixé à 1 mois de salaire maximum dans les cas suivants :
si le salarié a au moins 2 ans d'ancienneté dans une entreprise d'au moins 11 salariés (à défaut, le montant est fixé en fonction du préjudice subi,
si l'irrégularité est due à l'absence de la mention relative à la possibilité de recourir à un conseiller du salarié lors de l'entretien préalable au licenciement (quel que soit l'ancienneté du salarié et la taille de l'entreprise).
3939 (coût : 0,15 € la minute en moyenne)
Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h.
Répond aux demandes de renseignement administratif concernant les droits et démarches.
+33 (0)1 73 60 39 39 depuis l'étranger ou hors métropole, uniquement depuis un poste fixe (coût d'une communication + coût de l'appel international variable selon les pays et les opérateurs).
2, place du Général Leclerc
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Lundi : 9h-12h
Mardi : 9h-12h / 14h-18h30
Mercredi : 9h-12h / 14h-17h
Jeudi : 9h-12h / 14h-17h
Vendredi : 9h-12h / 14h-16h30